top of page

Connaissance
des arbres

Forespires

Chacun a « sa madeleine de Proust » en lien avec les arbres, ces êtres vivants disponibles et accueillants, bercés par le vent et résistants aux tempêtes : se protéger d’une averse passagère sous un chêne centenaire, grimper dans un cerisier pour en déguster les fruits savoureux, construire une cabane dans un charme robuste, goûter l’ombre d’un catalpa aux larges feuilles ou même s’émerveiller devant la hauteur d’un peuplier, voire d’un séquoia géant. 

Je parcours les forêts depuis de nombreuses années pour rencontrer les bruits, les odeurs et ces images, qui nous invitent à la contemplation et nous font oublier le temps. En parallèle, j’ai approfondi mes connaissances pour mieux les comprendre d’un point de vue scientifique et savoir ainsi pourquoi nous nous sentons si bien dans les profondeurs de leurs frondaisons.

Nous avons appris dès l’école primaire l’importance des arbres qui absorbent et emprisonnent le dioxyde de carbone. Ils dégagent également des molécules d’oxygène, que nous respirons avec reconnaissance.

Ainsi les cellules des feuilles, appelées stomates,  qui laissent partir l’eau par évaporation afin de déclencher l’absorption de CO2. Cet apport de CO2, l’eau amenée par la "sève brute" et la lumière solaire permettent à la chlorophylle des feuilles de fabriquer du sucre. Ces sucres sont ensuite transportés par la "sève élaborée" et vont nourrir l’intégralité de l’arbre.

Mais comment la sève brute peut-elle être aspirée par les racines et monter à 30m de haut pour participer à la photosynthèse ? Les arbres « transpirent » par les feuilles, cette évaporation crée une dépression dans les canalisations qui véhiculent la sève. Cela génére un phénomène d’aspiration depuis le haut de l’arbre jusque dans les racines.

Savez-vous qu’un arbre donne 20% de ses sucres aux champignons ? Cet apport est fait en contrepartie de son absorption d’eau via la symbiose mycorhizienne, sans laquelle il n’existerait ni plantes, ni arbres. La symbiose est un échange avec des bénéfices réciproques entre végétaux et champignons. Un bel exemple de solidarité, qui montre la dépendance de chaque espèce aux autres.

Les arbres émettent également des substances chimiques, appelées phytoncides, pour tenir éloignées certaines bactéries et certains champignons nocifs. Ces substances odorantes font parties de celles utilisées en aromathérapie pour leur action sur le système nerveux et hormonal des humains. Elles apaisent et régulent en ayant une action sur le taux de cortisol, hormone du stress.

Les activités de sylvothérapie que je vous propose s’articulent autour de la détente de notre organisme, des bienfaits du lâcher prise mais aussi de la reconnexion à nos 5 sens.

Connaissance de soi

Connaissance
de soi

Forespires

Lorsque notre organisme détecte une situation dangereuse ou stressante, il envoie un signal à l’hypothalamus, centre des émotions, qui envoie lui même un message nerveux aux glandes surrénales déclenchant ainsi la libération de l’adrénaline.

L’adrénaline a un rôle de neurotransmetteur dans le système nerveux. Elle permet le passage rapide d'informations entre les cellules nerveuses. L'adrénaline est aussi responsable de symptômes physiques tels que l’accélération du rythme cardiaque et l’augmentation du taux de glucose dans le sang, afin d'anticiper un effort physique important (course / fuite / combat). Toutefois, cet apport d'énergie peut être accompagné de troubles variés au niveau nerveux et digestif.

Une autre hormone de stress mérite une attention particulière : le cortisol. Cette hormone joue plusieurs rôles dans la réaction de l’organisme face à des situations anxiogènes.

Le cortisol est sécrété pour transformer les réserves de graisse en sucre afin d'augmenter la production d’énergie. Cette énergie est dirigée dans les muscles ou dans tout autre endroit adéquat en fonction du stimulus auquel le corps est confronté.

Toutefois, trop de situations de stress peuvent conduire à un dérèglement du mécanisme de sécrétion du cortisol : au lieu d’en sécréter uniquement en cas de danger, l’organisme en produit au moindre embarras (bloqué dans les embouteillages ou surcharge mentale).

Dès lors, l’organisme sécrète constamment du cortisol, et pas toujours de façon opportune.

Cette sur-sécrétion est dangereuse pour la santé et contrarie notre bien-être. Sur le long terme, cet excès peut entraîner des pathologies sérieuses : diabète de type 2, lié au surpoids, voire des cancers. Cela peut provoquer également une sensation de fatigue quotidienne, une perte d’efficacité, ou encore de concentration.

La sylvothérapie permet de corriger ce type d'excès en favorisant le bien-être par la sécrétion d’ocytocine, qui réduit le taux de cortisol dans le sang. Cette substance est stockée dans l’hypophyse, puis libérée en cas de besoin. C’est aussi une hormone du bien-être qui  joue aussi un rôle central dans les relations d’attachement entre les individus d’une façon générale.

bottom of page